Amélie Nothomb a beau être dans le
paysage littéraire depuis plusieurs années, mais je n’avais jamais lu, jusqu’à
tout récemment, aucun de ses romans. C’est un collègue de travail qui m’a
incité à la lire. Personnellement, je tends à fuir comme la peste les auteurs
contemporains qui connaissent un succès populaire. Ces auteurs (et autrices),
je les connais, bien sûr, mais je ne les lis pas. Quelques noms? Alexandre Jardin,
Éric-Emmanuel Schmitt, Frédéric Beigbeder, et surtout, Virginie Despentes… J’ai
une sainte horreur de ces femmes ex-prostituées qui s’improvisent écrivaines
d’un soir. Vais-je faire une exception pour Emma Becker qui a tout récemment
remporté le prix du roman des étudiants France Culture/Télérama pour son roman
autobiographique La maison? Je ne
ferme pas la porte à Emma Becker, mais c’est uniquement parce que j’ai écouté
son entretien à Tout le monde en parle
(version québécoise de l’émission animée par Guy A. Lepage).
Il m’a semblé,
malgré son expérience de « putain », elle-même employait ce mot disgracieux
dans son discours, qu’une certaine douceur émanait de la personne d’Emma
Becker. Malgré mes préjugés évidents que j’assume totalement, je ne ferme
jamais la porte à un écrivain. Après tout, il serait dommage de se priver d’une
belle découverte, peu importe la raison. En littérature, comme dans tout autre
art, il faut toujours garder l’esprit ouvert. Par exemple, j’ai oui, une sainte
horreur de ces ex-prostituées qui deviennent comme par magie autrice. Or,
j’adore Nelly Arcan. J’ai eu un coup de cœur pour son roman Folle. Quelle grande écrivaine! Vous pouvez donc le constater, je ne
suis pas une personne fermée d’esprit, mais j’aime les femmes fortes et sans
chichi, qui écrivent sur de sujets autres que la prostitution. N’importe quel
sujet, mais pas d’histoires de fesses s’il-vous-plaît. Je trouve que la société
d’aujourd’hui est déjà suffisamment envahie par l’hyper sexualisation, je n’ai
pas envie d’en rajouter davantage en consommant de mon plein gré de la
pornographie littéraire, mais retournons à nos moutons…
J’ai tout d’abord débuté mon
introduction à l’univers d’Amélie Nothomb avec la lecture de son roman Stupeur et Tremblements, publié chez Albin
Michel en 1999. La même année, ce roman remportait le Grand prix du roman de
l’Académie française. Pour moi, ce choix était évident, c’était à peu près le
seul roman que je connaissais d’Amélie Nothomb. J’avais vu déjà l’adaptation
cinématographique de Stupeur et
Tremblements grâce à laquelle j’avais fait la découverte de la grande
Sylvie Testud. Cette dernière a d’ailleurs interprété Françoise Sagan dans un
film portant sur la vie de l’écrivaine. J’aimerais d’ailleurs voir ce film, Sagan.
Quant au film Stupeur et Tremblements, celui-ci à l’époque m’avait beaucoup plu. Je savais donc ce qui m’attendait avec la lecture de ce roman. Comme première lecture d’Amélie Nothomb, je n’ai pas été déçu par mon choix. Imaginez-vous donc que j’ai lu Stupeur et Tremblements d’une traite, en l’espace d’une seule soirée seulement. J’ai l’habitude de lire. Je lis habituellement à assez bon rythme, mais lorsqu’une œuvre me plaît, comme ce fut le cas avec Stupeur et Tremblements, mon travail de lectrice n’en est que simplifié. J’arrive alors à lire très rapidement. J’ai dévoré ce roman page après page. Fidèle à mon habitude, je ne vous ferai pas un compte rendu très détaillé du roman Stupeur et Tremblements car, comme pour les œuvres à caractère sexuel, j’ai aussi une sainte horreur des comptes rendus d’œuvres littéraires.
Quant au film Stupeur et Tremblements, celui-ci à l’époque m’avait beaucoup plu. Je savais donc ce qui m’attendait avec la lecture de ce roman. Comme première lecture d’Amélie Nothomb, je n’ai pas été déçu par mon choix. Imaginez-vous donc que j’ai lu Stupeur et Tremblements d’une traite, en l’espace d’une seule soirée seulement. J’ai l’habitude de lire. Je lis habituellement à assez bon rythme, mais lorsqu’une œuvre me plaît, comme ce fut le cas avec Stupeur et Tremblements, mon travail de lectrice n’en est que simplifié. J’arrive alors à lire très rapidement. J’ai dévoré ce roman page après page. Fidèle à mon habitude, je ne vous ferai pas un compte rendu très détaillé du roman Stupeur et Tremblements car, comme pour les œuvres à caractère sexuel, j’ai aussi une sainte horreur des comptes rendus d’œuvres littéraires.
À la lecture de Stupeur et Tremblements, j’ai été choqué, d’une part, parce que le
talent évident d’Amélie Nothomb pour les affaires n’a pas du tout été exploité
par l’entreprise japonaise qui l’employait. Pourquoi faire l’embauche de
personnel si ce n’est que dans l’objectif ultime de malmener les gens, sans les
amener à exploiter leur plein potentiel pour l’entreprise qui leur paie un
salaire? Le fait que Nothomb puisse être en mesure d’écrire le japonais, de
communiquer dans cette langue, m’a aussi beaucoup impressionné. Nothomb en
témoigne dans son roman : elle avait une vie en dehors de ce travail, elle
avait des amis qui tenaient à elle et sur qui elle pouvait compter. C’est
sûrement cela d’ailleurs qui la sauver de la noyade. Suivant son départ de
l’entreprise japonaise qui lui a fait vivre un calvaire, Amélie Nothomb a mis
en chantier l’écriture de son roman, Hygiène
de l’assassin.
Faisant suite à ma lecture de Stupeur et Tremblements, je tenais à poursuivre, en lisant le tout premier roman d’Amélie Nothomb. Et quel roman! Hygiène de l’assassin est d’une lecture captivante. J’ai maintenant envie de vous dire qu’avec un roman d’Amélie Nothomb entre les mains, il vous sera impossible de vous ennuyer. J’ai maintenant à mon actif la lecture de deux romans d’Amélie Nothomb, soit Stupeur et Tremblements et Hygiène de l’assassin, mais fort heureusement, l’œuvre de la romancière est riche, et j’aurai le plaisir, dans les moins à venir, à lire l’ensemble des romans qui composent sa bibliographie. Malgré son succès, je suis très heureuse aujourd’hui de ne pas avoir complètement tourné le dos à Nothomb.
Faisant suite à ma lecture de Stupeur et Tremblements, je tenais à poursuivre, en lisant le tout premier roman d’Amélie Nothomb. Et quel roman! Hygiène de l’assassin est d’une lecture captivante. J’ai maintenant envie de vous dire qu’avec un roman d’Amélie Nothomb entre les mains, il vous sera impossible de vous ennuyer. J’ai maintenant à mon actif la lecture de deux romans d’Amélie Nothomb, soit Stupeur et Tremblements et Hygiène de l’assassin, mais fort heureusement, l’œuvre de la romancière est riche, et j’aurai le plaisir, dans les moins à venir, à lire l’ensemble des romans qui composent sa bibliographie. Malgré son succès, je suis très heureuse aujourd’hui de ne pas avoir complètement tourné le dos à Nothomb.
Hygiène
de l’assassin est d’une lecture délectable, si on
peut dire d’une lecture qu’elle peut être de ce niveau de bonheur. Il s’agit
essentiellement de dialogues entre différents journalistes, et un auteur âgé,
Prétextat Tach, qui est atteint d’un mystérieux cancer incurable. L’homme se
sait condamné. Avant de s’éteindre dans sa gloire littéraire, l’écrivain
accorde quelques entrevues. Le style d’Amélie Nothomb est franc et agile, le
style du dialogue se mariant très bien à tout ce qui s’y passe dans ce roman.
Nothomb nous tient en haleine jusqu’à la toute fin, jusqu’à la mort du
protagoniste. Dans le présent contexte de blogue
littéraire, Hygiène de l’assassin contient
plusieurs trésors thématiques, dont celui des lecteurs, et de la lecture. Voyez-vous, le rôle du lecteur est essentiel, car un bon lecteur peut même être en mesure de résoudre une histoire sordide de meurtre d’une jeune adolescente...
Curieusement, les journalistes qui viennent tour à tour interroger Prétextat
Tach semblent être peu familiers avec son œuvre. Certains l’ont peu ou même pas
lu du tout. Or, la dernière journaliste, que j’imagine aisément sous les traits
d’Amélie Nothomb, invitée à l’interviewer fait figure d’exception. Cette
journaliste, la seule femme ayant pu bénéficier du privilège d’interviewer le
récipiendaire du prix Nobel de la littérature, a tout lu de lui, y compris son
roman inachevé, qui porte le même titre que celui de Nothomb, Hygiène de l’assassin. N’est-ce pas
délicieux? La journaliste, sentant le bon filon, mène son enquête, et de fil en
aiguille, découvre le secret de Prétextat Tach. Il faut définitivement lire Hygiène de l’assassin, il s’agit d’un très bon divertissement,
vous passerez un très bon moment en compagnie d’Amélie Nothomb qui n’était, si
je ne me trompe pas, âgée que de 25 ans lors de la parution de ce premier
roman.
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