Je poursuis sur ma belle lancée. J’ai
récemment complété la lecture de quelques ouvrages : Sagan et fils (Stock, 2012) de Denis Westhoff que j’ai dévoré en
l’espace d’une soirée, Les merveilleux
nuages (René Julliard, 1961) de sa maman, et Hollywood (Leméac, 2012) de Marc Séguin. J’ai pratiquement terminé Avec mon meilleur souvenir (Gallimard,
1984) de Sagan, qui, jusqu’ici, j’ai absolument adoré tellement ce témoignage
autobiographique déborde d’anecdotes croustillantes et amusantes, et j’ai lu
les 65 premières pages de Le garde du
cœur (René Julliard, 1968). À Montréal, l’automne a laissé place
abruptement à l’hiver, sans plus d’avertissement. J’aime le temps froid et sec.
Je trouve délicieux de me retrouver chez-moi, avec un bon livre à la main,
alors que dehors, les premiers flocons s’agitent, le froid, si glacial, devient
percutant et nous confine à l’intérieure.
L’ordre de mes lectures est assez
disparate, mais j’avais à cœur de continuer la lecture des œuvres de Françoise
Sagan car elle a une très belle écriture. Jusqu’à présent, dans ma vie secrète
de lectrice, j’avais très peu lu Sagan. Je crois n’avoir lu que son fameux Bonjour tristesse, et c’est tout, ce qui
est très malheureux. Françoise Sagan a laissé derrière elle une très belle
œuvre littéraire. J’adore tout simplement ses romans. Depuis les derniers mois,
c’est certainement la lecture des œuvres de Sagan qui m’a de loin donné le plus
de satisfaction. Chez-moi, la lecture des romans de Françoise Sagan est très
satisfaisante, cela me fait un bien fou de la lire et de la découvrir. Mon
intrusion dans son univers littéraire m’offre les possibilités d’une belle
évasion dont j’avais réellement besoin.
Les romans de Françoise Sagan se lisent
comme du bonbon. Ils font habituellement dans les 200 pages ou moins, ce qui
est parfait pour moi. Je n’aime pas les œuvres trop volumineuses. J’aime
entrevoir une fin au torrent au bout de quelques heures de lecture. J’ai aussi
adoré les souvenirs rapportés par Denis Westhoff de sa mère, dans Sagan et fils (Stock, 2012). Westhoff ne
se dit pas écrivain, mais j’ai la même facilité à le lire. Bien que j’imagine
que son texte ait été remanié par ses éditeurs, pour moi, c’est très clair,
Denis Westhoff a hérité du talent d’écriture de sa mère. Son Sagan et fils est des plus captivants.
Je vous le rappelle, j’ai lu Sagan et fils en l’espace seulement d’une soirée.
J’arrive à lire très rapidement les belles œuvres, celles qui sont bien rédigées
et qui m’emportent dans un précipice jusqu’à ce que j’atteigne enfin la
dernière page.
Je suis heureuse d’avoir lu presque en
même temps Avec mon meilleur souvenir
(Gallimard, 1984) de Françoise mère. J’y ai découvert plusieurs éléments
autobiographiques sur Sagan, et la lecture de Sagan et fils m’en a fait connaître d’autres, par exemple la
relation cachée qu’entretenait Sagan avec Peggy Roche. Bien sûr, dans Sagan et fils, Françoise prend une place
importante, mais Denis Westhoff eut la douceur de nous parler de son père. J’ai
trouvé que le tout avait été bien calibré. Évidemment, lorsqu’on est une admiratrice,
on cherche évidemment à tout savoir. Pendant un instant, en visualisant
diverses photos de Françoise Sagan et de son fils sur Internet, je me suis mise
à réfléchir, à penser comment cela doit être que de tout exposer ainsi au
public. Car ces photos que je regarde, elles ne sont plus l’ordre du privé,
elles ont fait le tour du monde. Ce qui reste maintenant de cette relation
mère-fils, c’est ce que Denis Westhoff a bien voulu partager aux nombreux
lecteurs de sa mère, ce qui fait de nous des lecteurs hautement privilégiés.
Outre Françoise Sagan, j’ai récemment
lu Marc Séguin. Son Hollywood est
bien, mais j’ai de loin préféré son roman Nord Alice, que je vous recommande fortement.
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