20 novembre 2019

Antonine Maillet, invitée d’honneur au Salon du livre de Montréal

C’est aujourd’hui que s’ouvrait à la place Bonaventure la 42e édition du Salon du livre de Montréal.






Cette année, Antonine Maillet, aux côtés d’Enki Bilal, Fanny Britt, Jean-Paul Daoust, Tristan Demers, Andrée Poulin, Sheila Watt-Cloutier ainsi que de Webster, est invitée d’honneur au Salon du livre de Montréal. 



Maillet profite de son passage au Salon du livre de Montréal pour faire la promotion de son recueil d’anecdotes autobiographiques, Clin d’œil au temps qui passe, publié chez Leméac plus tôt cette année. En ce mercredi avait lieu la soirée d’ouverture du Salon du livre de Montréal à laquelle j’ai assisté. La mairesse de Montréal, Valérie Plante, y a fait une apparition éclaire. Avant de donner son discours, Mme Plante a pris place aux côtés d’Antonine Maillet, avec qui elle a échangé quelques mots. Dans son discours, la mairesse de Montréal a eu l’amabilité de remercier Antonine Maillet pour son œuvre littéraire. Auteure acadienne originaire de Bouctouche, Antonine Maillet est établie à Montréal depuis maintenant plusieurs décennies. L’écrivaine n’est donc pas étrangère à Montréal. Une avenue en plein cœur du quartier d’Outremont porte même son nom, lavenue Antonine-Maillet.

À l’occasion de la soirée d’ouverture du Salon du livre de Montréal, le flamboyant poète Jean-Paul Daoust avait revêtu ses plus beaux habits. J’ai eu l’occasion de croiser à quelques reprises Daoust dans le cadre de manifestations acadiennes. Or, ce dernier n’est pas Acadien de souche, mais il est bien Acadien de cœur. Daoust était ami Gérald Leblanc, grand poète acadien. Ce soir, un autre grand ami des Acadiens et Acadiennes au Salon du livre de Montréal : Zachary Richard. La première fois que j’ai rencontré Zachary Richard, c’était lors du Salon du livre d’Edmundston, et cela doit maintenant faire près de 20 ans… Et 20 ans plus tard, pour notre plus grand bonheur, Zachary Richard est toujours là! Le prochain rendez-vous avec Zachary Richard au Salon du livre de Montréal aura lieu ce vendredi, de 18 h à 21 h, à l’occasion du lancement collectif des Écrits des Forges. Quant à Antonine Maillet, il sera difficile de la manquer, car elle sera présente au Salon du livre de Montréal pratiquement tous les jours, à l’exception de ce vendredi.

Lors de l’événement d’ouverture du Salon du livre, les invités d’honneur ont chacun lu un cours extrait de l’une de leur œuvre ou encore d’un ouvrage qui leur tenait à cœur. Antonine Maillet nous a fait le bonheur de lire un extrait de son œuvre autobiographique, Clin d’œil au temps qui passe. Demain, Antonine Maillet accordera un entretien à Simon Foster (17 h, à la Grande place).



L’entretien sera suivi d’une séance dédicace à l’espace Leméac. Aujourd’hui, le grand Michel Tremblay, que je n’ai pas osé approcher, s’y trouvait. Ne vous inquiétez pas, j’ai déjà pris les arrangements nécessaires au travail de manière à m’éclipser discrètement à 16 h 30 pile, de façon à ce que je puisse me rendre à la Place Bonaventure pour assister à l’entretien. J’en profiterai aussi pour faire dédicacer mon exemplaire de ce joyeux Clin d’œil au temps qui passe.

Outre Antonine Maillet, Enki Bilal, Fanny Britt, Jean-Paul Daoust, Tristan Demers, Andrée Poulin, Sheila Watt-Cloutier, Webster, Michel Tremblay et Zachary Richard, ce soir, j’ai croisé, au Salon du livre de Montréal : Dany Laferrière, de l’Académie française, de même que Christine Beaulieu, qui présentait J’aime Hydro, sa pièce de théâtre-documentaire.

Sur une autre note, j’ai complété plus tôt aujourd’hui la lecture du roman Le garde du cœur (Julliard, 1968) de Françoise Sagan, que j’ai vraiment adoré. Alors que je flânais sans but dans les allées du Salon du livre, un libraire m’a accosté en me demandant quel type de livres je cherchais. Je lui ai répondu que je faisais le tour du salon seulement, ce qui était vrai, mais en fait, je n’étais à la recherche de rien du tout. En ce moment, Françoise Sagan me nourrit suffisamment le cœur et l’âme. Prochaine lecture à l’horaire : Un chagrin de passage, de Sagan.

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